Bonjour,
Pour le détail de la transmission : le moteur est un DAF DT 615 (moteur conçu a l'origine pour les camions TP, puis en version marine pour la marine hollandaise, le moteur du Harvall dérive de cette dernière version. A noter que le prototype avait une puissance de 140CV, c'était le même moteur mais sans turbo). La transmission hydrostatique SAUER d'un type (dont je ne me souviens plus) qui équipe de nombreuses moissonneuse-batteuses. Il est donc fort possible que cette transmission équipe également l'automoteur Gomselmash). Enfin le pont moteur est un pont série MD de ZF et des réducteurs de type S550 du même constructeur.
Comme je vous l'ai dit dans un de mes messages précédents, le Harvall a inspiré de nombreux constructeurs.

Schéma de la transmission hydrostatique (excusez moi pour la mauvaise qualité de la photo) :

On continue avec les faneuses et les andaineurs :
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Pour continuer la gamme d'andaineurs, un nouveau modèle est apparu en 1985 : le NOVEX. C'est un andaineur qui rappelle le Triop en plus gros puisqu'il existe en 3.40m, 6m et 7,20m. Sa particularité réside dans sa transmission entièrement hydraulique et la forme de ses rateaux. Mais c'est surtout les versions 6 et 7.30m à deux éléments et andain axiale de largeur réglable pour l'adapter à la largeur du pick-up de la presse (1,20 à 1.50m). De par leur rendement ces machines étaient le complément idéal des presses haute densité.

Merci pour ta réponse.

Sur la transmission du Gomselmash le moteur hydraulique est un Eaton et la boite de vitesses possède 4 rapports.

On continue avec la gamme des ensileuses à maïs. Au passage des années 60 à 70, naît une petite ensileuse bizarre, la PEZMA MH80, qui va révolutionner (une fois de plus) le marché. Jusque là n'existait pratiquement que des machines trainées ou des automotrices lourdes, encombrantes et relativement fragile avec leurs chaînes. La Pezma avec ses deux tambours d'amenage et son petit volant hacheur a transformé la récolte du maïs fourrage. Légère, puissante et très solide, elle se contentait de tracteurs légers. Ses caractéristiques lui permettait de passer partout quel que soit les conditions de terrains souvent détrempés au moment de la récolte. Elle sera suivi par la suite par des modèles à 2,3 et même 4 rangs adaptables à l'avant ou à l'arrière du tracteur avec poste de conduite inversé. Une nouvelle version MH80S verra le jour dans les années 80 ainsi qu'un modèle à 2 rangs : MH160SU qui pouvait être utilisé aussi bien en position arrière ou latérale.
Au milieu des années 80 va apparaître une toute nouvelle ensileuse polyvalente dérivée de la Pezma : SCYLLA. Elle pouvait recevoir un bec maïs ou une ensileuse à herbe avec pick-up. Sa particularité réside principalement par ses deux tambours à doigts d'amenage mobiles de grand diamètre qui offraient une largeur de coupe de 1,40m et non plus un nombre de rangs précis. Aujourd'hui toutes les ensileuses fonctionnent sur ce même principe.
A noter que PZ avait également conçu un poste de conduite inversé adaptable sur la plupart des tracteurs. Au départ la direction était raccordée au volant du tracteur par un système par cardan qui sera ensuite remplacé par un système à câbles. Certain client utiliseront les éléments de ce poste pour en réaliser des versions spécifiques avec direction hydraulique.
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Très intéressant ce sujet! J'avais réalisé un ensemble MH160 et poste inversé en miniature il y a quelques années ;)

Pour poursuivre l'histoire de PZ-Zweegers, voici encore quelques produits dont le Vibrax, encore une machine qui a fait les beaux jours de la marque :

Super intéressant ce sujet , j'en ai fauché quelques hectares avec une Pezet CM165 attelée à un IH 644.
Et puis que dire de la Strella? Chaque ferme en avait une dans notre région de polyculture élevage mais certains avaient le modèle à endainage latéral, quel progrès

Possédant toujours une strella, je suis ravi de connaitre l histoire de la marque. C est vrai qu il y en avait dans toutes les fermes a l époque derrière le tracteur sans cabine. Merci les coups de soleil !!