La photodécoupe
Posté : dim. 23 juin 2019 19:33
Bonjour tout le monde, je crée un sujet ici pour parler de PHOTODECOUPE. Je me rends compte que très peu de personnes utilisent cette technique en agricole alors que c'est utilisé par de nombreuse personnes en modélisme ferroviaire et voiture. N'hésitez pas à apporter votre propre expérience ici à ce sujet.
La photodécoupe qu'est ce que c'est déja ?!? C'est une technique de découpe qui permet d'obtenir des pièces en alliage métallique d'épaisseur fine . On pourra utiliser de l'inox, du laiton, du cuivre, des alliages d'argent et de nickel ou encore de phosphore/bronze. Le tout est possible sur des épaisseurs de 0.1 à 1 mm environ.
Concernant la découpe en sois, je ne vais pas m'attarder sur la technique car de nombreuses vidéos traitent le sujet sur votre site vidéo préféré.
A savoir une plaque de métal est protégée avec une couche de vernis photoréactif sur ses 2 faces. Ensuite 2 calques représentant les pièces sont appliqués sur les faces des plaques. Ces calques sont des calques transparents imprimés avec du noir sur les zones qui seront à conserver (pièces finales). La plaque ainsi habillées est insolées sous une lampe à UV biface qui va dégrader le vernis sur les zones transparentes à dissoudre. Après cette étape, la feuille est trempée dans différents bains chimiques . Les bains vont attaquer la feuille aux endroits ou le vernis ne la protège plus et laisser apparaître les pièces finales..
Je ne met pas plus de détails ici car:
-je ne réalise par personnellement la photodécoupe
-des règles de sécurité sont à respecter lors des différentes opérations pour éviter de se blesser.
-des vidéos avec toutes le explications nécessaires sont disponibles
J'ai récemment eu besoin de réaliser quelques ... centaines de pièces avec cette technique. Vous allez me dire pourquoi avoir choisi la photodécoupe ?
-La capacité à travailler sur des pièces fines, dans mon cas 0.3 mm d'épaisseur sur du laiton
-La capacité à avoir une précision suffisante sur la découpe et la résistance des pièces. Je suis capable d'avoir des perçage de 0.36 mm de diamètre avec l'épaisseur que j'utilise.
-Je peux faire de la demi gravure qui me permet de marquer les pièces et donc de les affaiblir pour marquer de futurs pliage. L'attaque chimique se passe des 2 côtés de la pièce, donc si on utilise un calque différent pour la face A et la face B, on pourra faire apparaitre des motifs sur l'une ou l'autre des faces. Attention si l'on fait un motif sur les 2 faces ça fait un perçage par contre ;)
-La résistance des pièces
-La curiosité...
J'aurai pu tout aussi bien réaliser les pièces chez un spécialiste de la découpe laser de pièces d'horlogerie, mais je n'aurai pas eu l'avantage donné par la demi-gravure.
J'aurai pu également faire réaliser ces pièces en fraisage dans du plastique, mais le plastique a la fâcheuse tendance à se déplier et à revenir à plat après pliage.
J'ai donc décidé d’utiliser la photodécoupe. Encore fallait il être en mesure de fournir les fichiers adéquats au fournisseur que j'avais choisi. J'ai finalement choisi de lui fournir 2 DXF, un premier pour la face A et un second pour la face B. La réalisation de l'imbrication de toutes les pièces m'a pris énormément de temps, même si je n'avais en fait que 1/4 des pièces nécessaires. J'avais décidé de lancer 4x le même fichier, économie de traitement de fichier oblige.
Vous remarquez sur l'image précédente que les pattes qui tiennent les pièces entre elles sont toutes en demi gravure afin de pouvoir les couper plus facilement.
Après avoir envoyé le fichier, vérifié le fichier final du sous traitant, et patienté 2 semaines après paiement, on reçoit une grosse enveloppe format A4 avec 4 plaques découpées protégées de nos livreurs par 2 plaques de bois.
On peut alors s'armer de sa plus belle pince et commencer à découper les attaches.
Pour ma part j'utilise ce genre d'équipement : J'utilise également quelques limes et la dremel.
Voici le workspace avec les pots de yahourt pour trier les pièces.
Et après quelques temps, on peut profiter de pièces plutôt sympa :
N'hésitez pas à poser des questions, montrer vos kits déja montés avec cette technique. Ou ajouter des points dont je n'ai pas parlé.
Quentin G
La photodécoupe qu'est ce que c'est déja ?!? C'est une technique de découpe qui permet d'obtenir des pièces en alliage métallique d'épaisseur fine . On pourra utiliser de l'inox, du laiton, du cuivre, des alliages d'argent et de nickel ou encore de phosphore/bronze. Le tout est possible sur des épaisseurs de 0.1 à 1 mm environ.
Concernant la découpe en sois, je ne vais pas m'attarder sur la technique car de nombreuses vidéos traitent le sujet sur votre site vidéo préféré.
A savoir une plaque de métal est protégée avec une couche de vernis photoréactif sur ses 2 faces. Ensuite 2 calques représentant les pièces sont appliqués sur les faces des plaques. Ces calques sont des calques transparents imprimés avec du noir sur les zones qui seront à conserver (pièces finales). La plaque ainsi habillées est insolées sous une lampe à UV biface qui va dégrader le vernis sur les zones transparentes à dissoudre. Après cette étape, la feuille est trempée dans différents bains chimiques . Les bains vont attaquer la feuille aux endroits ou le vernis ne la protège plus et laisser apparaître les pièces finales..
Je ne met pas plus de détails ici car:
-je ne réalise par personnellement la photodécoupe
-des règles de sécurité sont à respecter lors des différentes opérations pour éviter de se blesser.
-des vidéos avec toutes le explications nécessaires sont disponibles
J'ai récemment eu besoin de réaliser quelques ... centaines de pièces avec cette technique. Vous allez me dire pourquoi avoir choisi la photodécoupe ?
-La capacité à travailler sur des pièces fines, dans mon cas 0.3 mm d'épaisseur sur du laiton
-La capacité à avoir une précision suffisante sur la découpe et la résistance des pièces. Je suis capable d'avoir des perçage de 0.36 mm de diamètre avec l'épaisseur que j'utilise.
-Je peux faire de la demi gravure qui me permet de marquer les pièces et donc de les affaiblir pour marquer de futurs pliage. L'attaque chimique se passe des 2 côtés de la pièce, donc si on utilise un calque différent pour la face A et la face B, on pourra faire apparaitre des motifs sur l'une ou l'autre des faces. Attention si l'on fait un motif sur les 2 faces ça fait un perçage par contre ;)
-La résistance des pièces
-La curiosité...
J'aurai pu tout aussi bien réaliser les pièces chez un spécialiste de la découpe laser de pièces d'horlogerie, mais je n'aurai pas eu l'avantage donné par la demi-gravure.
J'aurai pu également faire réaliser ces pièces en fraisage dans du plastique, mais le plastique a la fâcheuse tendance à se déplier et à revenir à plat après pliage.
J'ai donc décidé d’utiliser la photodécoupe. Encore fallait il être en mesure de fournir les fichiers adéquats au fournisseur que j'avais choisi. J'ai finalement choisi de lui fournir 2 DXF, un premier pour la face A et un second pour la face B. La réalisation de l'imbrication de toutes les pièces m'a pris énormément de temps, même si je n'avais en fait que 1/4 des pièces nécessaires. J'avais décidé de lancer 4x le même fichier, économie de traitement de fichier oblige.
Vous remarquez sur l'image précédente que les pattes qui tiennent les pièces entre elles sont toutes en demi gravure afin de pouvoir les couper plus facilement.
Après avoir envoyé le fichier, vérifié le fichier final du sous traitant, et patienté 2 semaines après paiement, on reçoit une grosse enveloppe format A4 avec 4 plaques découpées protégées de nos livreurs par 2 plaques de bois.
On peut alors s'armer de sa plus belle pince et commencer à découper les attaches.
Pour ma part j'utilise ce genre d'équipement : J'utilise également quelques limes et la dremel.
Voici le workspace avec les pots de yahourt pour trier les pièces.
Et après quelques temps, on peut profiter de pièces plutôt sympa :
N'hésitez pas à poser des questions, montrer vos kits déja montés avec cette technique. Ou ajouter des points dont je n'ai pas parlé.
Quentin G