Où en étions-nous ?... La remorque !

Episode II, bis. La patine.

Revenons sur la patine, c’est une des étapes que j’apprécie le plus, c’est elle qui donne la vie aux modèles peints flambant neuf.

Après la peinture, c’est l’application des décalcos, directement car c’est une peinture brillante. Puis, une couche de vernis brillante pour intégrer les marquages posés précédemment. Après séchage complet, commençons la patine par une couche de vernis mat : comme je patine avec des acryliques mais aussi des pigments en poudre, l’accroche est bien meilleure.

L’intérieur est recouvert d’une couche de brun foncé et de rouge brique mal mélangée représentant la rouille, puis après séchage de quelques pigments. Pour finir, j’applique un gris métal quasi sec qui représente le métal nu, et fait ressortir la déformation des tôles.

Le mélange rouille est reprit aussi sur l’extérieur de la remorques par touches éparses. J’appuie un peu plus les endroits ayant reçu des chocs et fait ressortir les bosses intérieures qui ont créés des griffures sur la peinture à l’extérieur.

L’extérieur est recouvert d’une couche de brun représentant l’épaisse couche de poussière. Cette couche est disposée en longues trainées horizontales. Le passage de roue est entièrement recouvert de poussière et de boue de la même manière.

J’ajoute quelques photos de détails présentant bien ces explications.